Contre le tout-à-l’anglais
Ce qui suit est la transcription de la phase finale d’une interview de la journaliste Marie-Hélène Fraïssé au sociolinguiste français Louis-Jean Calvet, professeur émérite de l’université d’Aix en Provence, à propos de son dernier livre publié en France.
MHF : Il ne faut pas sacrifier l’enseignement des langues, c’est ESSENTIEL : c’est la chair même de la pensée, de la relation humaine.
LJC : Il faudrait aussi – et peut-être surtout – accepter notre situation méditerranéenne parce qu’on propose surtout dans les lycées français et collèges de l’anglais, de l’allemand et pas du tout de l’arabe.