Archives mensuelles : septembre 2015

VDA – Réforme (bi-/plurilingue) de l’école (2)

LES LANGUES – POURQUOI? LESQUELLES? ET SURTOUT COMMENT?

Encore les langues. Surtout les langues, au cœur de la réflexion qui sera ici proposée en vue de la prochaine réforme scolaire. Sans oublier que, à côté, il y a bien d’autres éléments qu’il s’agit de prendre également en compte. Les langues – encore et toujours – car c’est par elles qu’à l’école toute valeur s’acquiert et s’incorpore, que toute pensée se forme et se communique, que toute connaissance se construit et se transmet, que toute activité se réalise et se partage. En somme que toute éducation advient. Les langues – encore et toujours – car, transversales à tous les domaines disciplinaires et à toute connaissance, c’est par elles que le droit à l’éducation est garanti, c’est par leur acquisition solide que le succès scolaire peut être assuré à tous les élèves.

Dans ce qui suit, il sera question des langues présentes à l’école – car parlées par les élèves – et des langues enseignées à l’école et de la perspective dans laquelle il s’agit de les prendre en compte.

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VDA – Réforme (bi-/plurilingue) de l’école (1)

TOUT SAUF UNE BAGATELLE

Le Val d’Aoste s’apprête, enfin, à réformer, sur la base des programmes nationaux, ses programmes scolaires (Adaptations) qui datent de 1984 pour l’école de l’enfance (31 ans), de 1988 pour l’école primaire (27 ans) et de 1994-95 (20 ans) pour l’école secondaire du premier degré. Pour compléter le tableau, rappelons que le chantier de la réforme bilingue à l’école secondaire du deuxième degré n’a jamais vu le jour, malgré divers comités à ce préposés. La puissance publique ne semble pas avoir été prise dans le temps d’une rage réformatrice dans le domaine scolaire.

Cette réforme représente, donc, une occasion qu’il ne faudrait pas rater car c’est la politique linguistique éducative de l’avenir qui se dessine, entre autres, pour les générations futures. Il ne s’agit nullement d’une phase « banale », d’une réformette entre autres, réalisée entre quatre murs ou entre professionnels de l’éducation. En agissant en catimini. Sans soulever des vagues. Sans surtout provoquer des manifestations dans les rues comme à l’occasion de la réforme de l’examen d’État, dont on sait que les hommes-femmes politiques gardent un souvenir terrifié.

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