Rien ne m’irrite autant que l’arrogance et la morgue. Et d’autant plus fortement dans deux situations particulières : quand elles sont le fait de femmes ou de gens éduqués voire cultivés. Je pense, surtout, en ce qui concerne ces derniers, ceux d’entre eux à qui il incombe de porter la connaissance au plus haut point possible à un moment historique donné. À ceux-ci c’est une humilité sans fin venant du savoir qui siérait davantage.
Pourtant, j’en arrive parfois – par paradoxe et par exaspération – à penser qu’arrogance et morgue devraient être apprises aux femmes comme stratégies discursives.