A un moment où le débat fait rage en France autour de la question de l’anglais comme vecteur d’enseignement dans les établissements d’enseignement supérieur (par rapport auquel j’ai déjà pris position ici même), je suis tombée, au cours d’une lecture, sur un passage fort intéressant qui peut fournir de solides arguments psycholinguistiques en faveur d’un report de l’étude de l’anglais au-delà de l’école primaire.
Je soumets volontiers la citation ci-dessous à la réflexion de qui voudra. Surtout à l’intention des Pays qui seraient tentés par le « tout-anglais » et tout particulièrement de ceux, dont le mien, l’Italie, qui ont déjà succombé à la tentation du choix du seul anglais introduit précocement à l’école élémentaire. Parce que « non è mai troppo tardi » pour revenir sur les erreurs faites …
Les linguistes s’accordent […] à considérer que l’anglais est une langue très difficile, et que rien (sinon son poids économique) ne peut justifier qu’on en fasse la langue privilégiée pour un enseignement précoce. Le psycholinguiste sait de plus que l’anglais est une langue particulièrement confuse pour ce qui concerne la correspondance grapho-phonologique :
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